Alors que les soft skills et l’expérience prennent de plus en plus d’importance dans le processus de recrutement, le diplôme occupe tout de même une place de choix dans le CV. Mais est-il pour autant le critère le plus déterminant dans le processus de recrutement?
Selon le Rapport sur l’emploi 2019 de l’INSEE, plus le diplôme est élevé plus il est considéré comme bénéfique : le taux d’emploi s’élève à 86% pour les diplômés de l’enseignement supérieur, contre 67% pour les diplômés du brevet des collèges.
Trop de diplômés tuent le diplôme
Avec l’allongement généralisé des études depuis quelques décennies, le nombre de diplômés a explosé, encombrant parfois le marché du travail de hard skills inutiles pour les employeurs.
C’est pourquoi les recruteurs actuels sont amenés à faire le tri dans des candidatures ultra-formées. Et c’est là que les soft skills et l’expérience professionnelle font toute la différence.
Entre deux candidats au profil académique similaire, seul celui qui présente des compétences douces correspondant au poste sera retenu.
Des formations pour renforcer son savoir-être
De nombreux organismes de recrutement comme Pôle Emploi par exemple, mise d’ailleurs désormais sur ces soft skills en proposant la prestation «Valoriser son image pro ».
Pendant une semaine, les demandeurs d’emploi développent ou renforcent leur savoir-être afin d’être mieux armés lors d’un recrutement.
Selon l’enquête Besoins en main d’œuvre 2017 de Pôle Emploi, 60% des employeurs jugent les soft skills bien plus importantes que les compétences techniques des candidats, en particulier dans les secteurs de la restauration, de l’hôtellerie et du commerce.
Le diplôme à l’épreuve de la culture startup
Petites et grandes entreprises sont friandes de têtes bien faites. Néanmoins, dans les startup et les PME, la personnalité et la savoir-être prennent une dimension supplémentaire compte tenu de la taille de l’équipe à intégrer et de l’agilité réclamée par le projet. Quand un dirigeant embauche, il cherche un nouvel engrenage dans une machine qui doit à la fois développer son potentiel exponentiel et garder un maximum de souplesse.
Les profils recrutés doivent pouvoir rapidement comprendre l’état d’esprit d’une entreprise à taille humaine. Pour l’employeur, la capacité du futur employé à intégrer l’équipe est d’autant plus importante que l’entreprise est petite.
Le CV, et a fortiori le diplôme, ne fait donc pas tout. L’entretien est essentiel : il confirme ou infirme les préjugés liés aux références et autres noms prestigieux. On y vérifie rapidement l’adéquation entre les compétences supposées liées aux enseignements et le savoir-faire attendu.
Les expériences professionnelles seront généralement plus minutieusement scrutées que les diplômes… Mais les premières expériences sont très majoritairement des stages… Stages qu’il est plus facile d’obtenir dans des entreprises réputées en venant de formations réputées.
Dans tous les cas, tentez votre chance, consultez nos dernières offres de stages et les propositions d’emploi du moment.
Assistante chargée de recrutement en alternance, Roxane a effectué son année de licence M.G.O au sein du cabinet de recrutement Small iz Beautiful.