Vous hésitez à partir parce que vous avez mauvaise conscience ? Vous avez peur d’abandonner votre entreprise ? Ou vous craignez la réaction de votre boss… Vous voulez prendre des pincettes, mais ne savez pas comment faire ? Sans avoir la prétention de vous délivrer la bonne recette, nous avons peut-être quelques sources d’inspiration à vous partager.
Mettre les formes, pour bien gérer son image et respecter la loi
Quand annoncer votre départ ?
Côté salarié, il est plus prudent d’avoir trouvé votre point de chute avant de partager vos velléités de départ… même si certains patrons apprécient de connaître vos envies d’ailleurs et les raisons qui les motivent. Ce peut être l’occasion pour eux de remettre en question la gestion et l’image interne de leur entreprise. Votre décision dépendra surtout de vos rapports personnels avec votre hiérarchie et de la culture de l’entreprise.
D’un point de vue légal, respectez surtout le préavis prévu dans votre contrat de travail s’il y en a un. Il est possible de négocier sur ce point avec votre employeur, mais ce dernier peut aussi réclamer une indemnité compensatrice si la durée du préavis venait à ne pas être effectuée. A qui vous adresser en premier ? Il est généralement apprécié de respecter les fonctionnements de votre entreprise. Un patron appréciera moyennement d’être le dernier informé. Dès que votre décision est actée, allez voir votre N+1. Il pourra lui-même s’adresser à son supérieur ou vous proposer de le faire. N’oubliez d’acter l’information de votre départ par un mail ou une lettre recommandée avec avis de réception…
Comment dire que vous partez ?
La culture de l’entreprise entre encore grandement en considération à ce stade. Dans une structure familiale avec des liens proches, voire amicaux, le dialogue verbal informel sera généralement plus aisé que dans un grand groupe. C’est l’occasion pour vous de laisser une bonne impression. Dans tous les cas, il doit être accompagné du formalisme qui vous couvrira.
Inutile de partir en claquant la porte ou d’exprimer d’éventuelles rancoeurs à une équipe que vous ne reverrez plus. Cela pourrait directement ou indirectement vous desservir pour la suite de votre carrière.
Rassurez-vous, vous n’êtes pas irremplaçable
Beaucoup de salariés qui souhaitent partir se projettent sur les réactions des patrons. Ce type d’anticipation est plutôt improductive. Ne vous inquiétez pas, vos envies se respectent et un employeur désireux d’avoir des équipes impliquées préfèrera toujours la franchise.
Si vous avez peur de mettre votre entreprise en difficulté, rassurez-vous. Avec l’aide de Small Iz Beautiful par exemple, il arrivera à trouver de nouveaux talents. Cela peut même être l’occasion pour la société de trouver de nouvelles orientations, une nouvelle organisation, ou même révéler d’autres talents en interne.
Parler à cœur ouvert ?
Tous les manuels d’épanouissement personnel vous encourageront à dire ce que vous pensez, à partager vos souhaits et vos questionnements. Certes la franchise reste une marque de relations intelligentes entre adultes responsables, il n’empêche, vous pouvez légitimement craindre que votre position soit mal perçue ou mal comprise.
N’hésitez pas à présenter le positif, à partager votre joie de vous engager dans une nouvelle aventure et de donner un nouvel élan à votre carrière.. Même si vos collègues et patrons peuvent regretter votre départ, ils pourront aussi se réjouir pour vous.
Pendant votre période de préavis, il est préférable de continuer à donner le meilleur de vous-même. Vous laisserez non seulement une image positive dans l’entreprise que vous quittez et vous ne mettez pas vos collègues dans une situation inconfortable. Ils font partie de votre réseau professionnel d’aujourd’hui… et de demain.
Enfin, pensez que le départ d’un collaborateur est toujours un chapitre dans l’histoire d’une entreprise, vous pouvez en faire un beau souvenir. Une petite fête de départ sera généralement appréciée.
Alors champagne bientôt ?